Que faire des sous-produits de l’automobile ?

La valorisation des véhicules, longtemps négligée, mobilise désormais les constructeurs. En effet, ceux-ci modifie les caractéristiques des véhicules afin de réduire la multiplicité des matériaux entrant dans la composition de leurs produits et augmente les facilités de recyclage (pièces détachées et différents matériaux).

La réduction à la source et la valorisation

Des centres agrées ont été mis en place par les professionnels afin de mieux valoriser les déchets issues de l’industrie automobile. Ces centres appliquent les règles suivantes :

  • désassemblage et dépollution des pièces recyclables ou réutilisables,
  • broyage des résidus,
  • traitement des déchets résiduels.

L’accord cadre du 10 mars 1993

Cet accord a été signé entre les professionnels de l’automobile et les pouvoirs publics et prévoit que :

  • les déchets issus du traitement des véhicules retirés de la circulation en 2002 ne devront pas dépasser 15 % du poids du véhicule (ou 200 kg/ véhicule hors d’usage),
  • les véhicules mis sur le marché à partir de 2002 seront conçus de manière à ne pas produire plus de 10 % de déchets pendant leur destruction,
  • les véhicules mis sur le marché en 2015 ne devront pas produire plus de 5 % de déchets

La valorisation

Aujourd’hui, le traitement des véhicules hors d’usage dans les chantiers de démolition et de broyage permet la récupération de l’ensemble des métaux ferreux et non ferreux, soit 75 % du poids du véhicule.

Il reste donc 25 % de résidus automobiles à traiter. Ces déchets divers (caoutchouc, plastique, verre….) sont difficiles à valoriser. Ils doivent en effet être désassemblés et dépollués (retrait des huiles, liquides de frein, acides….).

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Les déchets ainsi récupérés souvent apparentés à des Déchets Industriels Spéciaux subissent des traitements similaires.

Le traitement et le stockage

Beaucoup de déchets issus de l’automobile vont encore aujourd’hui en décharge (DIB). Cette tendance devrait toutefois diminuer avec le développement de la réglementation (déchets plus acceptés en décharge en 2002) et les contraintes économiques.

Les déchets toxiques (DIS) sont traités dans des filières adaptées et agréées.